Ce n'est pas un 23 qui nous fera taire !

À l'approche de la rentrée,; après une trêve olympique, Sophie Binet, la dirigeante de la CGT, a prévenu ses homologues syndicaux : … « il est impératif de garder les lignes ouvertes pour coordonner les actions dès la fin août ». . L'objectif est clair : faire entendre les revendications sociales face aux défis du gouvernement
Le moment de la vérité de la décision démocratique des législatives approche.  Cette vérité ne sera pas du fait d' un prince, ni du Président de la république. Il viendra soit de  la procédure de destitution , soit de la motion de  censure du gouvernement mais pas de la consultation des partis du 23 août  ou  Macron  choisira « son (sa) 1er ministre» en usurpant  la volonté générale  de plus des deux tiers des électeurs
Et dans la marche vers ce moment, chaque étape, chaque instrument du débat public aura sa part.      L’ avertissement du recours  à une demande de destitution a déjà eu un résultat : radicaliser le PS qui est dorénavant acquis à une motion de censure qu’il pense préférable à la procédure de destitution.  C’est un bon résultat. La censure est donc (presque) assurée d’être adoptée.
Autant dire d’ores et déjà que les gesticulation présidentielles ont bien moins d’avenir encore ! Il est donc certain que ceux qui auraient décidé de monter à bord de La Macronie pour finir l’excursion comme on s’accroche au radeau de la Méduse,  vont sans doute réviser leurs rêves de pouvoir. Rien n’est plus sûr à bord sinon le naufrage.
Et il ne suffira pas de savoir nager en eaux troubles pour s’en sortir !
L'implication de la CGT, la mobilisation des travailleurs, des privés d'emploi, des retraités et de la jeunesse, comme pour la mobilisation sur les retraites est indispensable.

Les Retraites, avec son intersyndicale, ont déjà une date, le 1er octobre 2024. Mais sans attendre, mobilisons par tous les moyens nos camarades et au delà les 17 millions de retraités