Les retraités étaient dans la rue le 6 octobre pour demander une revalorisation de leur pension d’une part et d’autre part pour contester le recul par le gouvernement de la prise en compte de la dépendance.
Pension au rabais, santé inabordable sans compter la taxation de mutuelles et angoisse devant la dépendance ;
La colère des retraités est réelle, motivée par la baisse du pouvoir d’achat.
« On reste chez nous, on ne peut rien faire, on ne peut pas avoir de loisirs, Même une aide ménagère devient inabordable »
Tout augmente le loyer, le chauffage, les carburants, la TVA, l’alimentation, le toubib la Mutuelle.. .. tout sauf nos pensions,
Autre sujet colère : le recul de la prise en compte de la dépendance par le gouvernement,
En effet quand on avance en âge les tâches de la vie courantes deviennent de plus en plus lourdes : s’asseoir dans un fauteuil pour nouer ses chaussures, descendre un escalier, ouvrir une boite de médicament, décapsuler un comprimé, se coiffer, tous ces gestes simples deviennent difficiles voire impossibles pour certains (es).
Si le degré de civilisation d’une société se mesure à ses engagements envers les plus vulnérables, il est plus que temps de s’intéresser à ce problème pour le résoudre
Et comment notre pays va financer son retard en matière d’aide aux personnes âgées et créer les 40 000 places nécessaires dans les établissements spécialisés ?
Aujourd’hui , alors que beaucoup, pour ne pas dire tout, repose sur les familles, il faudrait plus de temps pour accompagner les personnes âgées fragilisés et il faudrait plus de professionnels dans les établissements d’hébergement . Mais là le Gouvernement a tranché….dans les effectifs !
Comme disait Cathy Cau au nom de l’intersyndicale des retraités sur le Parvis de l’Hôtel de ville: « Il est inacceptable et injuste que les salaires, les pensions et les prestations sociales deviennent les principales variables d’ajustement de l’économie européenne. Les peuples ont besoin d’un pacte de solidarité et non de compétitivité ».
Et prenant la défense des retraités qui ne perçoivent plus leur retraite, la responsable syndicale s’exclamait : « Les fraudeurs et les pilleurs sont ailleurs ! Karachi, Betancourt, patronat et consorts qui mettent à sac le pays et notre département avec les fermetures de Fralib et LyondellBasell ».
C’est bien la preuve que la crise c’est eux et que la solution c’est nous, le 11 et les jours d’après.
Alors, il reste la solution de se battre avant d’être la génération des « Retraités Sacrifiés »
Rendez-vous
Mardi 11 octobre 2011
10H30 - Vieux Port
MARSEILLE