La Une du numéro 22  des Post' Hier que vous recevrez  prochainement en version papier ... pour nos  syndiqués !

LECTURE  EN  PDF

http://www.maah3.com/-%2000%201%20journal%20retraite%20N%2022.pdf

  Double Cliquez sur l'Image pour lire l'article

29 FEVRIER 2012

       TOUS ENSEMBLE  CONTRE l’AUSTERITE

Sarkozy et les dirigeants européens décident de durcir encore l’austérité. C’est leur seule réponse à la crise. La CGT et la Confédération Européenne des Syndicats (CES) appellent à une journée d’action à la veille du Conseil Européen. Cette journée, le mercredi 29 Février 2012, fait également l’objet d’un appel unitaire CGT CFDT FSU UNSA Solidaires

Partout en Europe, les mêmes logiques de rigueur et de restrictions sont imposées de façon coordonnée. En effet, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de passer un cran supérieur pour instaurer l’austérité : comprimer toujours plus les salaires et les pensions, réduire de manière brutale  l’emploi public, privé et aller jusqu’au bout de la remise en cause des fondements solidaires de la protection sociale. Ils prétendent combattre les déficits publics, en réalité ils les creusent davantage afin d’imposer de nouveaux sacrifices.

La CGT condamne les réformes successives qui organisent toutes les régressions orchestrées par le gouvernement et voulues par le patronat. C’est notamment le cas de la retraite.

Durant la période de très grand froid de ces derniers jours, le comble a été atteint !

La pauvreté ne concerne plus seulement les sans abris. Dans notre pays, qui figure parmi les 8 pays les plus riches du monde, 8,2 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté qui est de 954 euros par mois. Parmi eux de très nombreux retraités, des mères seules, des chômeurs ou des travailleurs précaires vivent encore avec moins que cela.

Comment, au seuil de cette année 2012, pourrions-nous laisser faire ? Les retraités aspirent à vivre mieux leur retraite, leur présence dans les luttes témoigne  leur volonté de faire entendre leurs revendications.

ILS DÉPASSENT LES BORNES !

Pour la CGT, la relance économique ne sera possible que par l’augmentation des pensions, des salaires et des emplois stables dans le privé et le public. La CGT prend ses responsabilités, comme le font partout en Europe les syndicats qui organisent la mobilisation des salariés pour construire une Europe sociale et solidaire, à l’opposé des compromis des chefs d’État à Bruxelles qui favorisent les replis nationalistes, la division et l’exclusion

Mercredi 29 FEVRIER 2012 A 10 HEURES

RENDEZ – VOUS DES RETRAITES

(MARSEILLE  angle Bd DUGOMMIER – CANEBIERE)

   * Découvrez ce tract (et son verso ) dans sa version originale et imprimable

* en Word ......        29 février-1

* en PDF.........         29 février-1-1

"TRISTE JOUR" UN AMI EST PARTI…. Bien sur personne n’est responsable, personne n’est coupable. Michel ne se reconnaissait plus dans son métier tel qu’il est devenu. Son métier, c’est facteur à Saint Vincent sur Gaon, ce n’était pas déposer un bout de papier dans une boite de conserve et surtout le plus vite possible. L’homme qui relie les hommes avait un sens pour lui, tel était l’image de son métier ; avait il tort ou raison, la question n’est pas là, Michel a préféré rester facteur plutôt que de devenir je ne sais quoi et surtout je ne sais qui !.... C’est son choix, je le regrette tout comme ses amis, sa famille et bien sur Isa. Messieurs les novateurs de tout poil ayez une pensée pour un homme qui a refusé devenir une machine ; n’oubliez pas au moment de percevoir votre prime de résultat « d’exploitation »que c’est en parti grâce à lui. Au revoir Michel, puisses-tu être le dernier sur la liste.

Pourquoi j’ai les larmes qui me piquent aux yeux ?

Quelle connerie cette putain de Société Anonyme que sont devenus mes PTT !

Laisser ses agents se détruire en les jetant sur l’autel du Profit !

J’ai honte de MA POSTE que j’ai un jour aimé !!!

Condoléances à la famille et aux proches

Et raison de plus pour faire tourner cette pétition

BRISONS LE TABOU   http://www.petitionenligne.fr/petition/suicides-a-la-poste-brisons-le-tabou/2143

De : DUPIN Bernard Administrateur CGT-  Groupe La Poste

Dexia est bien la caricature des dégâts que peut entrainer la course vers toujours plus de rentabilité financière où toutes les méthodes sont bonnes, y compris les plus déloyales qui consistaient à octroyer des « crédits toxiques » aux collectivités.

Toutes les turpitudes du néolibéralisme bancaire existent quant ils ont l’assurance que l’Etat et le contribuable seront toujours là pour éponger les dettes.

Déjà en 2008, le groupe avait été sauvé in extremis par les gouvernements français, belges et luxembourgeois qui avaient mis 6,4 milliards d’euros sur la table.

Sauvetage sans conditions et au seul profit des actionnaires, qui ont continué à engranger les profits, alors que les actifs douteux étaient maintenus au bilan.

C’est la CDC, qui avait alors été sollicitée par l’État pour acheter des actions de Dexia à 9,90 euros et qui en valent aujourd’hui moins d’un euro.

Ces mêmes gouvernements se sont portés à nouveau en octobre au secours de Dexia, au bord de l’asphyxie, en organisant son démantèlement pour lui éviter la faillite.

Ils se sont entendus sur le principe d’une garantie de 90 milliards d’euros aux financements du groupe pour faciliter l’opération.

Aujourd’hui, un nouvel établissement de crédit est créé pour chapeauter Dexia Municipal Agency (Dexma), société de crédit foncier.

L’Etat français, la Caisse des Dépôts et Dexia Crédit Local détiendront chacun 31,7% du capital et La Banque Postale le solde de 4,9%.

Avec ce nouveau schéma aux nombreuses incertitudes, on assiste bien à une nationalisation cachée des pertes qui fera  payer une partie de la facture  de ces dérives financières et des emprunts toxiques (environ 10 milliards d’euros) aux contribuables, aux collectivités territoriales et aux personnels.

Une nouvelle fois, l’addition s’annonce salée !

Face à ces dérives, la CGT, demande l’ouverture d’une discussion avec l’ensemble des acteurs concernés pour mettre en place dans les meilleurs délais un pôle financier public et pour imposer aux banques des missions d’intérêt général.

Il s’agit au moyen du pôle financier public, de procéder à une mise en réseau d’un ensemble d’institutions économiques et financières de statut public et semi-public exerçant des missions d’intérêt général, dans le respect de leurs spécificités et des différents statuts des personnels