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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 08:32


Chacun est prévenu : plus que des coups de soleil, il faut se méfier de la volonté de quelques-uns de « se bien  placer » concernant le dossier de « la perte d'autonomie ».

 

Ainsi, on peut lire dans « news-assurances.pro » de ce 26 juillet :

« Selon les projections de la Chaire « transitions démographiques, transitions économiques » (Université Paris Dauphine) qui travaille sur les conditions de financement de la dépendance (en collaboration avec la FFSA ²), l'État « pourrait (...) améliorer très sensiblement le niveau de couverture des Français contre le risque de perte d'autonomie, en les incitant à s'assurer pour compléter leur protection »

 

Selon les scénarios envisagés, chaque français devrait débourser entre 35 et 52 euros par mois pour bénéficier d'une assurance « dépendance ». ²

 

Mais on peut quand même s'étonner que ces travaux soient "sponsorisés" par les assurances, et que, logiquement, les conclusions ne peuvent que leur être favorables...

Les propositions faites par les assurances privées durant la période estivale, avant le débat prévu à l'automne 2011, sont bien la preuve que celles-ci entendent peser un maximum sur les choix qui seront faits.

En pleine période de crise économique internationale, ...dont les assurances semblent exonérées, celles-ci en arriveraient-elles à développer un comportement de « charognards » vis-à-vis de notre protection sociale, se posant en recours incontournable ?

 

Ce n'est pas ainsi que l'on peut imaginer un droit universel pour l'aide à l'autonomie !

Ce droit ne peut-il être réservé qu'aux plus aisés ? Après que les Etats-Unis se soient inspirés en partie de notre « modèle social » pour réformer le leur, sous l'impulsion du Président Obama, il apparaît que la France veuille, elle, « s'imprégner » de ce qu'ils ont abandonné...  Quelle ambition navrante !

L'aide à l'autonomie concerne tous les citoyens, pas seulement les personnes très âgées ou/et très handicapées. L’être humain a des droits de sa naissance à sa mort et cela quels que soient son âge et son état de santé.. Tout être humain est dépendant des autres et de son environnement. Cette dépendance est le fondement de la vie sociale. Les problèmes de santé des personnes âgée ne peuvent pas être abordés en soi, mais en lien avec les questions posées tout au long de la vie : école, environnement, travail, habitat...
 

Le débat concernant ce sujet ne doit pas resté monopoliser par quelques experts : il faut que les citoyens se l'approprient, pour l'instauration d'un véritable droit universel. .

 

C’est une question de choix de société, de la place et du rôle du citoyen quelque soit son âge.

 

 

²La FFSA : Organisation professionnelle

Créée en 1937, sous forme d'un syndicat professionnel, la Fédération française des sociétés d'assurances regroupe 245 entreprises représentant 90 % du marché français de l'assurance et près de 100 % de l'activité internationale des entreprises de ce marché.

Elle réunit des sociétés anonymes, des sociétés d'assurance mutuelle et des succursales de sociétés étrangères pratiquant l'assurance et la réassurance.

 

² Scénario 1 La Chaire part du principe qu’un Français sur deux serait couvert par une assurance dépendance (souscription moyenne 35 euros par mois, dont 19 euros seraient pris en charge par la collectivité). En cas de dépendance lourde, l’assuré percevrait ainsi 1.000 euros par mois de son assureur. Cette prestation viendrait compléter le montant moyen de l’APA de 500 euros mensuels. Avec ce système, le coût supplémentaire pour les finances publiques, serait d’environ 2Mds d’euros par an, à horizon 2040. La dépense liée au financement de l’APA resterait inchangée (de l’ordre de 9Mds d’euros en 2040).

Scénario 2  La Chaire envisage cette fois que tous les Français soient couverts par une assurance dépendance (souscription moyenne de 52 euros par mois, dont 28 euros seraient pris en charge par la collectivité). En cas de dépendance lourde, l’assuré percevrait alors 1.500 euros par mois de son assureur. L’APA serait réservée aux personnes en état de dépendance plus légère (GIR 3 et GIR 4). Avec cette formule, la dépense liée à la prise en charge du coût de l’assurance s’élèverait à 4,7Mds d’euros en 2040. Les assureurs prenant en charge une partie plus importante des prestations, les dépenses liées à l’APA diminueraient pour atteindre moins de 5Mds d’euros en 2040.


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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 14:39

 

                      Parcours de Vie et Perte d'Autonomie

 >>>>>>>>>>SIGNEZ LA PETITION en LIGNE   

 

 

A peine mise en application la loi de 2010 sur les retraites, que le dossier sur la perte d’autonomie est travaillé dans la plus grande discrétion par le gouvernement.

Il n’est pas seul à le concocter, les plus grandes compagnies d’assurance se son imposées en conseillères techniques.

Tellement « techniques » d’ailleurs, que lorsque nous parlons « perte d’autonomie » ils pensent « dépendance ». Le vocabulaire n’est pas anodin car il s’agit bien dans leur esprit de stigmatiser une catégorie de la population vieillissante.

Le débat était promis. Il est étouffé, différé. Le temps nécessaire pour que le dossier soit préalablement bouclé et la conclusion du « débat » établie sans appel.

DE LA  DRAMATISATION A L’EXCLUSION

La vieillesse est l’aboutissement d’un processus multiforme qui rend compte des conditions de vie inégalitaires selon les classes sociales.

Elle est donc en tout premier lieu un fait social et ne conduit pas inévitablement à un état de dépendance qui ne concernerait que les personnes âgées.

La réalité c’est que nous sommes tous dépendants les uns des autres de la naissance à la fin de vie.

Si effectivement 9% de la population des plus de 60 ans se trouve en perte d’autonomie et le plus souvent au-delà de (85 ans ?) c’est que l’organisme en vieillissant se fragilise et ouvre la porte des maladies telles Alzheimer, Parkinson…

Il est donc bien question de maladie dont seule la sécurité sociale peut assurer une prise en charge égalitaire.

Faire intervenir les assurances privées à but lucratif dans ce processus, serait-ce exclure toute une partie des personnes concernées, et convoyer aux familles des charges qui relèvent de la sécurité nationale comme toute autre maladie.

Ce que nous revendiquons c’est la création d’un droit universel de compensation de la perte d’autonomie pour tous les âges.

L’organisation de cette prise en charge doit être pensée en termes de proximité et précédée de la mise en place d’un grand service public.

Eviter la maladie par la prévention

Pour nous l’objectif n’est pas de faire mourir plus jeune en réduisant la protection sociale, mais bien de vivre longtemps en bonne santé.

Le retour aux politiques de santé minimalistes du XIXème siècle aurait inévitablement pour conséquence la dégradation de l’état de santé général de la nation.

La prévention tout au long de la vie part d’une définition des besoins dès la petite enfance : protection maternelle et infantile, médecine scolaire, développement du secteur sanitaire social et médico-social dans lequel la mutualité a su prendre une place remarquable.

Puis le santé au travail, la prévention des risques professionnels des temps et des conditions d’emploi qui permettent l’intérêt du travail et sa sécurisation, une médecine du travail indépendante.

Pour la CGT la santé physique et psychique au travail est un enjeu fondamental pour le « bien vieillir ». En le complétant par un dispositif post-professionnel sur lequel les CARSAT (cram) ont déjà acquis une expérience indiscutable.

Si tous ceux qui partagent cette approche de la perte d’autonomie s’expriment dès maintenant, les visées du gouvernement peuvent être battues en brèche.
Il nous faudra aussi descendre dans la rue beaucoup plus nombreux encore que pour les retraites.
C’est pourquoi nous vous demandons de prendre part à ce combat en signant la pétition ci-dessous.

Je soutiens les propositions de la CGT et réclame l’intégration de la perte d’autonomie dans la branche maladie de la sécurité sociale :
 La contribution des employeurs doit demeurer une cotisation affectée à la sécurité sociale
 La valeur ajoutée et l’importance de la masse salariale sont à prendre en compte dans le calcul des taux appliqués (plus de main d’œuvre = taux diminué)
 Toutes les formes de rémunération doivent être prise en compte : stocks options, primes « exceptionnelles »… et les revenus financiers soumis à retenues.

 

 

 

 

 

 

  >>>>>>>>> SIGNEZ  LA   PETITION   EN   LIGNE  

 

 

 

 

 

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