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28 octobre 2017 6 28 /10 /octobre /2017 09:54

+ une photo non scannée !

 

Colbert

Les postiers retraités CGT revendiquent une place dédiée aux agents dans le projet concernant la Poste Colbert.

La direction régionale envisage de créer un « Village La Poste » dans le bâtiment classé.

 

 

Ironie de la communication. Alors que les guichets ne cessent de fermer, alors que les manifestations se multiplient dans les quartiers des grandes villes comme dans les petites communes autour de la disparition des bureaux de poste, la direction régionale de La Poste envisage de transformer un monument de son patrimoine, La Poste Colbert, construite en 1889 et désaffectée depuis 2010, en un « Village La Poste ». L'image d'Épinal du facteur est une fois encore mise à contribution pour jouer la vitrine d'un projet « sans bureau de poste » déplorent les retraités CGT réunis vendredi devant ce bâtiment emblématique pour y exiger une place pour les agents.

 

Après des années de tergiversation sur sa vente ou sa réaffectation, la direction régionale de La Poste a décidé de faire de ce superbe mais très encombrant bâtiment son QG, dédié aux « services supports » de l'entreprise tel que l'immobilier ou le juridique tout en louant une partie des 14 000m2 à des entreprises. Mais le nouveau symbole soulève des réactions. « Nous sommes inquiets du service public de la nouvelle poste. Tous les services gratuits d'hier sont devenus des services commerciaux rendus contre paiement, estime Jean-Paul Castaing pour la CGT retraités FAPT, le lien social est devenu une marchandise. Notre modèle social qui permet de traverser les crises mieux qu'ailleurs est mis à mal de tous côtés ».

 

Mémoire et avenir

 

Les retraités déplorent que « la mutation technologique loin d'améliorer les conditions de travail, engendre de la souffrance ». Ils en appellent à témoin les nombreux cas de suicide chez les postiers qui ne peuvent que ternir la réputation de l'entreprise. Pour eux, le coeur du symbole est là. Et dans ce bâtiment, « aucune place n'est faite aux postiers », regrettent-ils. Ils revendiquent « une place dans ce village réservée à la mémoire des agents des postes et des télécoms, ses filles de l'inter, qui sont morts pour la France dans l'exercice de leurs fonction ». Ils souhaitent qu'y soient installées « des plaques commémoratives pour Messieurs Auzias, Guerrini, Michel et Gauffreton ».

 

Mais pas seulement. Place également aux vivants. « Nous ne disposons d'aucun lieu pour nous retrouver et discuter afin d'avoir un lien privilégié avec La Poste car nous avons contribué à son rayonnement ».

 

Reçus il y a un mois par leur direction, les retraités déplorent encore « on nous écoute mais on ne nous entend pas. Nous ne représentons rien pour eux ». Une doléance sur fond de revendications syndicales: « la participation au financement de la cotisation mutuelle, une permanence sociale, la gratuité de la carte bleue, le relèvement des plafonds pour le financement des chèques vacances...» mais surtout « une revalorisation des pensions ». Le projet est encore assez flou pour y laisser une place à ces anciens agents dans cette belle vitrine, histoire de démontrer que la direction se soucie réellement de ses agents anciens et à venir et de sa mission de service public.

 

 

Myriam Guillaume

 

 

mguillaume@lamarseillaise.fr

 

 

Colbert

Les postiers retraités CGT revendiquent une place dédiée aux agents dans le projet concernant la Poste Colbert.

La direction régionale envisage de créer un « Village La Poste » dans le bâtiment classé.

Marseille

Ironie de la communication. Alors que les guichets ne cessent de fermer, alors que les manifestations se multiplient dans les quartiers des grandes villes comme dans les petites communes autour de la disparition des bureaux de poste, la direction régionale de La Poste envisage de transformer un monument de son patrimoine, La Poste Colbert, construite en 1889 et désaffectée depuis 2010, en un « Village La Poste ». L'image d'Épinal du facteur est une fois encore mise à contribution pour jouer la vitrine d'un projet « sans bureau de poste » déplorent les retraités CGT réunis vendredi devant ce bâtiment emblématique pour y exiger une place pour les agents.

Après des années de tergiversation sur sa vente ou sa réaffectation, la direction régionale de La Poste a décidé de faire de ce superbe mais très encombrant bâtiment son QG, dédié aux « services supports » de l'entreprise tel que l'immobilier ou le juridique tout en louant une partie des 14 000m2 à des entreprises. Mais le nouveau symbole soulève des réactions. « Nous sommes inquiets du service public de la nouvelle poste. Tous les services gratuits d'hier sont devenus des services commerciaux rendus contre paiement, estime Jean-Paul Castaing pour la CGT retraités FAPT, le lien social est devenu une marchandise. Notre modèle social qui permet de traverser les crises mieux qu'ailleurs est mis à mal de tous côtés ».

Mémoire et avenir

Les retraités déplorent que « la mutation technologique loin d'améliorer les conditions de travail, engendre de la souffrance ». Ils en appellent à témoin les nombreux cas de suicide chez les postiers qui ne peuvent que ternir la réputation de l'entreprise. Pour eux, le coeur du symbole est là. Et dans ce bâtiment, « aucune place n'est faite aux postiers », regrettent-ils. Ils revendiquent « une place dans ce village réservée à la mémoire des agents des postes et des télécoms, ses filles de l'inter, qui sont morts pour la France dans l'exercice de leurs fonction ». Ils souhaitent qu'y soient installées « des plaques commémoratives pour Messieurs Auzias, Guerrini, Michel et Gauffreton ».

Mais pas seulement. Place également aux vivants. « Nous ne disposons d'aucun lieu pour nous retrouver et discuter afin d'avoir un lien privilégié avec La Poste car nous avons contribué à son rayonnement ».

Reçus il y a un mois par leur direction, les retraités déplorent encore « on nous écoute mais on ne nous entend pas. Nous ne représentons rien pour eux ». Une doléance sur fond de revendications syndicales: « la participation au financement de la cotisation mutuelle, une permanence sociale, la gratuité de la carte bleue, le relèvement des plafonds pour le financement des chèques vacances...» mais surtout « une revalorisation des pensions ». Le projet est encore assez flou pour y laisser une place à ces anciens agents dans cette belle vitrine, histoire de démontrer que la direction se soucie réellement de ses agents anciens et à venir et de sa mission de service public.

Myriam Guillaume

mguillaume@lamarseillaise.fr

 

Colbert
Colbert

Colbert

Les postiers retraités CGT revendiquent une place dédiée aux agents dans le projet concernant la Poste Colbert.

La direction régionale envisage de créer un « Village La Poste » dans le bâtiment classé.

Marseille

Ironie de la communication. Alors que les guichets ne cessent de fermer, alors que les manifestations se multiplient dans les quartiers des grandes villes comme dans les petites communes autour de la disparition des bureaux de poste, la direction régionale de La Poste envisage de transformer un monument de son patrimoine, La Poste Colbert, construite en 1889 et désaffectée depuis 2010, en un « Village La Poste ». L'image d'Épinal du facteur est une fois encore mise à contribution pour jouer la vitrine d'un projet « sans bureau de poste » déplorent les retraités CGT réunis vendredi devant ce bâtiment emblématique pour y exiger une place pour les agents.

Après des années de tergiversation sur sa vente ou sa réaffectation, la direction régionale de La Poste a décidé de faire de ce superbe mais très encombrant bâtiment son QG, dédié aux « services supports » de l'entreprise tel que l'immobilier ou le juridique tout en louant une partie des 14 000m2 à des entreprises. Mais le nouveau symbole soulève des réactions. « Nous sommes inquiets du service public de la nouvelle poste. Tous les services gratuits d'hier sont devenus des services commerciaux rendus contre paiement, estime Jean-Paul Castaing pour la CGT retraités FAPT, le lien social est devenu une marchandise. Notre modèle social qui permet de traverser les crises mieux qu'ailleurs est mis à mal de tous côtés ».

Mémoire et avenir

Les retraités déplorent que « la mutation technologique loin d'améliorer les conditions de travail, engendre de la souffrance ». Ils en appellent à témoin les nombreux cas de suicide chez les postiers qui ne peuvent que ternir la réputation de l'entreprise. Pour eux, le coeur du symbole est là. Et dans ce bâtiment, « aucune place n'est faite aux postiers », regrettent-ils. Ils revendiquent « une place dans ce village réservée à la mémoire des agents des postes et des télécoms, ses filles de l'inter, qui sont morts pour la France dans l'exercice de leurs fonction ». Ils souhaitent qu'y soient installées « des plaques commémoratives pour Messieurs Auzias, Guerrini, Michel et Gauffreton ».

Mais pas seulement. Place également aux vivants. « Nous ne disposons d'aucun lieu pour nous retrouver et discuter afin d'avoir un lien privilégié avec La Poste car nous avons contribué à son rayonnement ».

Reçus il y a un mois par leur direction, les retraités déplorent encore « on nous écoute mais on ne nous entend pas. Nous ne représentons rien pour eux ». Une doléance sur fond de revendications syndicales: « la participation au financement de la cotisation mutuelle, une permanence sociale, la gratuité de la carte bleue, le relèvement des plafonds pour le financement des chèques vacances...» mais surtout « une revalorisation des pensions ». Le projet est encore assez flou pour y laisser une place à ces anciens agents dans cette belle vitrine, histoire de démontrer que la direction se soucie réellement de ses agents anciens et à venir et de sa mission de service public.

Myriam Guillaume

mguillaume@lamarseillaise.fr

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