(sur l'air de Ma liberté de Georges Moustaki) par Frederic Mignot
La liberté
A été bazardée,
Devenant denrée rare. La liberté
Peu à peu trucidée,
Nos dirigeants se marrent
Puisque peu importe où
Les milliardair' voyous
Augmentent leurs fortunes.
Puisqu'en bons morts-vivants
On crèv' en les servant
En mendiant notre thune.
L' égalité,
N'a jamais existé
Que dans notre devise.
L'égalité,
N'est que l'enfant mort-né
Des rois et de l'église.
Et combien ont souffert
Pour qu'enfin sur la Terre
On fête sa naissance.
Mais dans aucun pays
Ne règnent ses amis,
Pas mêm' ici en France.
Fraternité,
Les flics et les armées
Lui mènent la vie rude.
Fraternité,
N'a pas pu essaimer,
Tombée en désuétude.
Elle qui savait unir
Les peuples pour bannir
L'horrible dictature,
Vainquant les préjugés
Pour aller arracher
Ses fils à la torture.
D'Egalité
Et de Fraternité,
Il ne reste que cendres.
La Liberté
Est plus que limitée
De nos jours, il me semble
Puisque sans nous méfier
Les pieds et poings liés
Nous nous somm' laissés faire.
On les a trahies pour
Un' prison sans amour
Dont l'argent est geôlière.
On les a trahies pour
Un' prison sans amour
Dont l'argent est geôlière.
Pas sûr que vous receviez la version Papier dans les jours qui viennent.
Notre imprimeur a pris un peu de repos et moi je vais faire de même ( 8 jours ou 1 mois ,je ne sais encore?)
Alors je vous ai concocté la version numérique , mais en vert couleur de l'espoir
.Je voulais le faire en jaune mais parait qu'un certain Macron il ne le tolère pas, que même ses Gardiens du Désordre faisaient la chasse aux ballons jaunes sur les Champs Elysées ce 14 juillet)
La version Magazine se décline elle dans la version Blanche habitiuelle
Savez-vous à quand remonterait la première grève au sens où on l’entend aujourd’hui ? Et pourquoi elle a commencé ?
"Ce sont les professeurs d’université qui ont été les premiers à recevoir le droit de grève au sens où on l’entend aujourd’hui, en 1231" explique Nathalie Gorochov, historienne mediéviste et enseignante à l'université Paris-Est Créteil.
L'histoire commence fin février 1229, lorsque des étudiants se bagarrent dans une taverne du faubourg Saint-Marcel, à cause du prix du vin. Certains reviennent le lendemain pour se venger, créant la panique dans le quartier. Les habitants appellent alors les sergents royaux pour ramener le calme.
Il y a eu une répression très violente, terrible, aveugle puisque les sergents royaux sont arrivés dans le quartier, ils ont frappé les étudiants, ils les ont poursuivis, ils les ont battus, ils en ont tués. Un chroniqueur anglais parle de 300 étudiants jetés à la Seine. Cet épisode peut sembler être une petite guerre urbaine dans le Quartier latin.
Nathalie Gorochov
L’université réclame aussitôt justice à la reine et régente, Blanche de Castille. Mais la mère du futur Saint Louis ne veut rien entendre. Les professeurs se réunissent en assemblée.
Ils ont décidé de cesser les cours et de quitter la ville. Au Moyen Âge, les universités n’ont pas de bâtiments, d’édifices spécifiques donc il leur est assez simple de s’en aller ailleurs pour travailler. En ce sens, on a probablement affaire à l’une des premières grèves de l’histoire, c’est-à-dire cette décision collective, prise en assemblée par les professeurs et les étudiants de cesser les cours.
Nathalie Gorochov
Pendant deux ans, les professeurs s’exilent dans les autres universités européennes comme Oxford ou Bologne. Jusqu’à ce que le pape Grégoire IX, intervienne pour régler le conflit.
En 1231, le pape accorde le droit de grève à l’université de Paris dans trois cas principaux :
Si on ne respecte pas, la taxation des loyers, c’est-à-dire le fait de limiter les loyers des logements pour les étudiants
Si un professeur ou un étudiant est blessé ou tué et si on ne rend pas justice à cette personne
En cas d’arrestation abusive ou expéditive par le pouvoir laïc, des étudiants ou des professeurs
Au Moyen Âge, l’université de Paris va de temps en temps user de ce droit de grève, tous les trois ou quatre ans, du XIIIe au XVe siècle.
La grève, appelée “cessatio” à l’époque, n’existe pratiquement pas dans les autres corps de métier. En plus d’instaurer le droit de “cessatio” le texte du pape devient fondateur pour les universités.
Quand Grégoire IX, en avril 1231 s’est adressé à l’université, il s’est d’abord adressé à elle par des mots flatteurs Parens scientiarum, l’université mère des sciences.
C’est très important cette bulle parce qu’elle concerne aussi le contenu des enseignements, par exemple, certains ouvrages du philosophe Aristote étaient interdits. Or, Parens scientiarum libère en quelque sorte les programmes. Elle réglemente les relations entre l'université et le pouvoir royal, entre l’université et le pouvoir ecclésiastique, elle libère l’enseignement et lève les censures précédentes donc de ce point de vue-là, on dit souvent que Parens scientiarum est la charte de fondation de l’université de Paris.
Nathalie Gorochov
Colbert, un lieu en renaissance mais pas sans mémoire !
La lecture de ce reportage nous rappelle combien est importante la place de ce bâtiment pour la vie de Marseille et de notre département. Il ressort de la réflexion des intervenants, architectes, directeur, combien il est nécessaire d’en garder son âme, d’être attentif à son histoire.
Nous nous devons de rappeler que ce bâtiment a connu une vie sociale très riche avec le travail de milliers d’agents de la Poste, mais aussi des Télécoms et des Chèques. Perpétuer la mémoire c’est évoquer ce haut lieu de luttes impactant tous les services de ce qu’était alors les PTT.
Dans cet objectif, un collectif d’anciens de Marseille RP a décidé de créer une association.
Il nous appartient de prendre part à ce devoir de mémoire en rejoignant celle-ci (adhésion 5€) pour peser sur les Exploitants afin d’obtenir le droit d’expression à l’intérieur de ce bâtiment. Cette association a pour nom :
A deux jours ouvrables du versement des salaires des plus de 18 000 salarié-es des sociétés Adrexo et Adrexo Production, tous deux actionnaires du groupe HOPPS et le Directeur Général des deux entreprises ont écrit à 18H sur la messagerie professionnelle, un courrier annonçant le versement de la paye des salarié-es en deux fois.
Le groupe habitué aux grandes annonces pompeuses dans la presse économique se la joue beaucoup plus discret cette fois-ci. Les actionnaires ont réussi le tour de passe-passe d’indiquer dans ce courrier que la société se porte bien, que de gros projets importants sont sur le point de se réaliser et que .... la direction ne pourra pas verser complètement les salaires : 20% seront versés le 1er juillet, le solde 5 jours plus tard.
Et combien rapporte aux actionnaires ce « petit » recul de 5 jours ?